Ludwig Van Bethoven (1770-1827)
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Ludwig van Beethoven marque l’apogée de la période classique et le début du romantisme. Il portera à la perfection ses genres de prédilection tels que la sonate, le quatuor, le concerto, la symphonie. Il réussira moins dans la musique vocale.
Il a été l’un des premiers musiciens indépendants, libre d’écrire ce qu’il veut quand il veut.
Il a été l’un des premiers musiciens indépendants, libre d’écrire ce qu’il veut quand il veut.
La jeunesse
L. van Beethoven est né le 16 décembre 1770 à Bonn, en Allemagne, d’une famille de musiciens. Son père alcoolique le met au clavier dès l’âge de 4 ans. Il le produit sur la scène à Cologne dès l’âge de 8 ans, et lui fait entreprendre une tournée de concerts en Hollande en 1781, à l’âge de 11 ans.
En 1787, il part compléter ses études musicales à Vienne. C’est là qu’il rencontre Mozart qui aurait dit de lui : « Ce jeune homme fera parler de lui ».
L. van Beethoven est né le 16 décembre 1770 à Bonn, en Allemagne, d’une famille de musiciens. Son père alcoolique le met au clavier dès l’âge de 4 ans. Il le produit sur la scène à Cologne dès l’âge de 8 ans, et lui fait entreprendre une tournée de concerts en Hollande en 1781, à l’âge de 11 ans.
En 1787, il part compléter ses études musicales à Vienne. C’est là qu’il rencontre Mozart qui aurait dit de lui : « Ce jeune homme fera parler de lui ».
1792-1802 Les débuts à Vienne
En 1792, Beethoven rencontre Haydn de passage à Bonn, et le rejoint à Vienne quelques mois plus tard pour y devenir son élève.
A Vienne, il est apprécié pour son talent de pianiste et d'improvisateur, et est reçu dans les grandes familles viennoises.
En 1801 il dédicace la Sonate pour piano n° 14 « Clair de lune » op 27 à Giulietta Guicciardi dont il était alors très amoureux.
Le Testament de Heiligenstadt
La surdité de Beethoven a commencé à se manifester en 1796 et n’a cessé de s’aggraver jusqu’en 1819 où il ne pouvait plus communiquer qu’avec des « carnets de conversation ».
Après avoir exprimé son désespoir dans une lettre adressée à ses 2 frères, dénommée le « Testament d’Heiligenstadt », il surmonte finalement cette crise et décide de « prendre le destin à la gorge ». Il commence alors une période de création intense qui va durer jusqu’en 1812, pendant laquelle il produit la plus grande partie de ses œuvres célèbres.
La maturité de 1803 à 1812
En 1803-1804, il compose sa troisième Symphonie « Héroïque ». Beethoven l’avait initialement dédiée à Bonaparte, qui incarnait à ses yeux le monde nouveau qui venait de naître avec la Révolution, puis il raya la dédicace lorsqu’il apprit le couronnement de Napoléon, pour la remplacer par le titre « Sinfonia Eroica ».
En 1792, Beethoven rencontre Haydn de passage à Bonn, et le rejoint à Vienne quelques mois plus tard pour y devenir son élève.
A Vienne, il est apprécié pour son talent de pianiste et d'improvisateur, et est reçu dans les grandes familles viennoises.
En 1801 il dédicace la Sonate pour piano n° 14 « Clair de lune » op 27 à Giulietta Guicciardi dont il était alors très amoureux.
Le Testament de Heiligenstadt
La surdité de Beethoven a commencé à se manifester en 1796 et n’a cessé de s’aggraver jusqu’en 1819 où il ne pouvait plus communiquer qu’avec des « carnets de conversation ».
Après avoir exprimé son désespoir dans une lettre adressée à ses 2 frères, dénommée le « Testament d’Heiligenstadt », il surmonte finalement cette crise et décide de « prendre le destin à la gorge ». Il commence alors une période de création intense qui va durer jusqu’en 1812, pendant laquelle il produit la plus grande partie de ses œuvres célèbres.
La maturité de 1803 à 1812
En 1803-1804, il compose sa troisième Symphonie « Héroïque ». Beethoven l’avait initialement dédiée à Bonaparte, qui incarnait à ses yeux le monde nouveau qui venait de naître avec la Révolution, puis il raya la dédicace lorsqu’il apprit le couronnement de Napoléon, pour la remplacer par le titre « Sinfonia Eroica ».
En 1806, il quitte son mécène le prince Carl Lichnowsky qui voulait lui imposer de jouer du piano devant des officiers français d’occupation. Beethoven envoie alors au prince un billet rédigé dans ces termes : « Prince, ce que vous êtes, vous l’êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi. Des princes, il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n’y a qu’un Beethoven. »
En 1810, Beethoven voit échouer son projet de mariage avec Thérèse Malfatti, dédicataire de la célèbre « Lettre à Élise ». (En réalité « à Thérèse », le nom d’Elise résultant d’une erreur de l’éditeur de cette partition posthume).
C’est en 1812 que Beethoven rédige l’énigmatique « Lettre à l’immortelle Bien-aimée ». Il s’agit en fait de 3 lettres qui n’ont jamais été postées, écrites à une femme dont Beethoven était profondément amoureux mais dont l’identité reste mystérieuse.
Les années noires de 1813 à 1817
De 1813 à 1817, Beethoven traverse une période particulièrement difficile, au cours de laquelle sa surdité devient totale. Sa situation financière se détériore et la garde de son neveu Karl ne lui occasionne que des déceptions.
En 1816-1817, à sa surdité s’ajoutent inflammation pulmonaire et jaunisse.
1818-1827 la dernière période
Cette dernière période voit un renouveau de la créativité de Beethoven.
Il compose alors ses plus grandes œuvres : La « Missa Solemnis » (de 1819 à 1823), la 9e symphonie avec chœurs (1824) dont le thème final a été adopté par l’Europe pour son hymne, les 6 derniers quatuors à cordes entre 1824 et 1827.
Beethoven meurt le 26 mars 1827, accompagné dans son agonie par un violent orage.
Contrairement à Mozart, Beethoven eut droit à des obsèques grandioses. Il fut accompagné au tombeau par un cortège de plusieurs milliers de personnes.
En 1810, Beethoven voit échouer son projet de mariage avec Thérèse Malfatti, dédicataire de la célèbre « Lettre à Élise ». (En réalité « à Thérèse », le nom d’Elise résultant d’une erreur de l’éditeur de cette partition posthume).
C’est en 1812 que Beethoven rédige l’énigmatique « Lettre à l’immortelle Bien-aimée ». Il s’agit en fait de 3 lettres qui n’ont jamais été postées, écrites à une femme dont Beethoven était profondément amoureux mais dont l’identité reste mystérieuse.
Les années noires de 1813 à 1817
De 1813 à 1817, Beethoven traverse une période particulièrement difficile, au cours de laquelle sa surdité devient totale. Sa situation financière se détériore et la garde de son neveu Karl ne lui occasionne que des déceptions.
En 1816-1817, à sa surdité s’ajoutent inflammation pulmonaire et jaunisse.
1818-1827 la dernière période
Cette dernière période voit un renouveau de la créativité de Beethoven.
Il compose alors ses plus grandes œuvres : La « Missa Solemnis » (de 1819 à 1823), la 9e symphonie avec chœurs (1824) dont le thème final a été adopté par l’Europe pour son hymne, les 6 derniers quatuors à cordes entre 1824 et 1827.
Beethoven meurt le 26 mars 1827, accompagné dans son agonie par un violent orage.
Contrairement à Mozart, Beethoven eut droit à des obsèques grandioses. Il fut accompagné au tombeau par un cortège de plusieurs milliers de personnes.